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Attention à vous !
Attention au salariat !
Attention à votre connerie !
Mais par-dessus tout, crions le haut et fort, attention à l'intérim !
Ayant décidé de se pencher sur ce problème de société, votre valeureux serviteur Hush Hush s'est lancé à corps perdu dans cette jungle au risque de sa santé mentale et plus encore. Bon il fallait aussi que je travaille quatre mois pour réaliser le rêve de toute une vie, être chômeur. A peine avais-je franchi la porte d'Adeko que tous les employés étaient subjugués par mon CV. Modeste comme je suis, je décidais de me frotter au lumpen prolétariat et postulait donc pour un emploi de manutentionnaire. Le lundi suivant, je pénétrais ému dans le monde merveilleux du travail. Les premières heures furent délectables tandis que mes nouveaux collègues semblaient empressés de m'apprendre les bonnes techniques pour ne rien foutre. La salle de pause devint vite fait mon QG.Ce n'est que dans les jours suivant que je m'inquiétais de la santé de mon collègue missionnaire d'Adeko. A mon grand étonnement, il semblait aimer porter de lourdes charges et emballer de la ferraille dans du carton. Pire, il n'était pas contre un dépassement d'horaire non payé cela va de soi. Dès le premier soir il était encore plein d'entrain alors que nous avions dépassé l'horaire de dix minutes. Sûr de moi, je viens lui apprendre la nouvelle espérant ainsi pouvoir contrer les pièges vicieux du grand capitalisme international. L'imbécile a semblé alors outré par l'arrêt de travail que je préconisais. A la fin de la semaine, il ne prenait plus de pause.
Alors si vous êtes un de ses intérimaires zélés au contrat d'une semaine, allez vous faire foutre ! Je vous chie à la gueule, je pisse sur vos vêtements de travail pendant l'une de mes multiples pauses que je prends en cachette, je bouffe votre sandwich et je répands mon sperme sur votre fratrie pendant que comme un con tu fais des heures sup' !
Hush Hush
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