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Le #4 - Février 2003


60 jours 60 nuits...par Tommy Gun

 
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Par auteur
La chaîne en phase terminale qu'on nommait canal + n'en finis pas d'agoniser. Seulement là où d'aucun à la décence de crever dignement, la 4 n'a de cesse de se chier dessus en public et donner en spectacle sa pathétique déchéance...
Sa nouvelle tentative de no future télévisuel présente la vie chiante et molle et chaude comme un chat écrasé de deux illustres inconnus. l'un porte sa longue tignasse ridiculement liée par un ruban à la paquet cadeau et ne quitte jamais ses jambières de Skaï, même pour sortir les poubelles (accoutrement certainement pas des plus pratiques pour aller chier peinard)
 
L'homme joue au romantique bon père de famille alors qu'on sait très bien qu'il ne pense qu'à larguer sa rombière pour investir dans un lot d'actions Matra-armement, déposer le brevet de sa mine anti-personnelle spéciale gamins et se faire des lignes de coke en votant front national. Il passe le temps à faire chier son monde en squattant pendant 4 heures les petits commerçants (en bon poujadiste), condamnant ces derniers à une faillite certaine tant il emmerde chaque client qui a le malheur d'avoir voulu tranquillos s'acheter, qui
un croissant, qui un petit bouquin porno à l'échoppe du coin. Et vas-y que j'me crois célèbre et aimé, et vas-y que j'te fais la bise (limite viol parfois). et une caresse sur le clébard mouillé et crasseux avant de tripoter toute la bouffe à mains nues... franchement de quoi rétablir le lynchage libre.
Quant à l' autre larron, si il joue pas les ectoplasmes planté 15 heures d'affilée devant la téloche à mater matches de boxe, combats de catch et autres exécutions en direct savourés avec ses 15 "potes" apparemment soudés au canapé léopard (au point qu'on se demande si ils ont pas été livrés avec), c'est tout simplement qu'il se balade sapé
comme euh ...une...(une merde; quoi) en insultant les cameramen smicards qui déambulent au milieu de sa baraque aux volets condamnés Un bien charmant environnement peuplé de tas de fringues chères, moches et à la mode ainsi que de 28 Zombies -sans Compter les 5 loques précitées (ceux du canapé) entièrement soumis au maître des lieux. Voilà. Ca c'est leur vie. I1 va sans dire que toutes ces scènes de haute volée intellectuelle furent filmées il y a déjà un bon bout de temps histoire de contrôler un minimum les dérapages de nos deux punks. Ces deux branleurs de première, tout pétés de tunes qu'ils sont, n'en foutent pas une rame de la journée et le montrent sans problème aux milliers de consommateurs qui s'effondrent
devant leur poste, fatigués des 8 heures d'usine qu'ils ont tirées pour pouvoir s'acheter des nouilles au p'tit pour noël AAAAAAAAhhhhhh....l'occident.