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Le #7- Septembre 2003


 
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Par auteur
 
 
héhéhé...

Hum...15 ans, au moins...
Départ 6h du mat’ à attendre porte d’Orléans. Un premier conducteur m’amène à une station service sur l’autoroute vers Orléans. Changement de pancarte avec comme destination “Bourges”... Les conducteurs ont ils pris cette pancarte pour une insulte? L’attente me parut fort longue en effet...Reste que le conducteur restera un grand moment de droite.
Retenez bien, qu’il me dira, que la richesse de la france c’est ses entreprises. Certainement. J’arrive à une nouvelle station service avant que l’autoroute bifurque d’un côté vers Clermont, de l’autre vers la ville rose des partouzes notabilières. De là, Road to Clermont!. Ce grand bond en avant de 250 km sera ma foi bien agréable.
Hum...Ah non pierrot, beaucoup plus...!
16 ans au moins...
Mais l’enculé me jarte devant un supermarché à une distance pas très raisonnable de l’autostrade. C’est le début d’une brève marche de quelques kilomètres entrecoupée par l’incursion dans la voiture d’un local compatissant. Attente sous le soleil torride de l’après midi, et enfin un mec du coin me largue sur une aire d'autoroute comme on en rêve le long des départementales paumées. Le paradis quoi.
A l’ombre d’un arbre qui a survécu aux pluies acides, la chance me sourit. 2 femmes bien en chair m'embarquent. Seul problème: je suis naze et je m’endors. On se quitte à l’aire de l’Aveyron. Après quelques cafés, je me décide à reprendre mon poste à la sortie de l’aire: attente de 2min30, et me voila en route vers le plateau du larzac. Je crois que le plus dur est passé. Grossière erreur. Après Millau, c’est 50 km de bouchons. Près du site, les flics changent les directions et nous envoient dans le mauvais sens. On passera toute la nuit à essayer de rejoindre le site par une route fantasmatiquement déserte. Echec. Après s’être perdus dans des bleds comme la “couvertoirade”, on se décide à pieuter dans la caisse. Ca tombe bien, j’ai pas de tente!